[Toulon] Se laisser embarquer dans un imaginaire numérique affranchi de la contrainte de la gravitation : telle est la promesse faite par le théâtre Le Liberté dans le cadre de son festival numérique. Nouvellement appelé Le Liberté Parallèle- Biennale des imaginaires numériques, la scène nationale toulonnaise explore de nouveau les possibilités qu’offrent notre monde technique, informatique et digital appliqué à l’expérience humaine. Ainsi, du 30 janvier au 3 février 2019, spectacles, expositions, table-ronde et documentaires explorent le thème de la lévitation. Une véritable invitation à une expérience sensible, à ressentir les forces naturelles rendues possibles par l’ère numérique.
En apesanteur
Pour cette édition, Le Liberté a rejoint la plateforme CHRONIQUES. Plateforme de soutien à la production et à la diffusion d’œuvres originales, CHRONIQUES fédère plusieurs lieux qui encouragent la création plurielle autour de l’esthétique contemporaine et de sa composante numérique indissociable. Car c’est une donnée essentielle, qui a envahi notre quotidien et qui ouvre de nombreuses possibilités dans la création, à l’exemple de la performance de la Compagnie P.A.S. qui a récemment montré dans le hall du Liberté un spectacle où le corps se soumet à un flux de données informatiques. Pour cette invitation en apesanteur, Le Liberté nous invite à entrer dans la peau de l’astronaute Thomas Pesquet à travers un documentaire en réalité virtuelle tournée dans l’espace ; de connaître l’expérience d’un pilote de chasse qui perd le contrôle de son avion ; d’embarquer dans le vertige de l’apesanteur avec une expérience de danse/trampoline en réalité virtuelle. Des sujets autant délicats –Guillaume Cousin nous embarque pour ressentir le vide qui nous entoure-que dramatique –l’installation d’Alain Josseau représente le désastre de la guerre, alimenté par des commandes automatiques et dépourvues d’humanité. Dans le hall, diverses installations interrogent la place de ces technologies numériques dans notre quotidien, dans notre libre-arbitre intelligible et sensitif. Jusqu’à faire danser nos corps sous le son du DJ ONYVAA ou stimuler nos cellules dans la performance dansé de S20- Hiroaki Umeda.
Expériences d’art numérique
Au terme de 5 jours d’expériences corporelles à la fois virtuelles et bien réelles , le Metaxu vous invite à une sieste musicale interrogeant les relations entre les sons et les images. Vous ne ressortirez pas indemnes de telles expériences. S’envelopper dans l’apesanteur, c’est sonder l’espace indéfinissable qui nous entoure, ressentir des lois naturelles qui forgent notre environnement, mais –surtout- retrouver la poésie d’un cosmos créateur de toute chose.
Du mercredi 30 janvier au dimanche 03 février 2019
Le Liberté Parallèle – Biennale des imaginaires numériques
Grand Hôtel – Place de la Liberté
83000 Toulon
Programmation ici