Sans titre

Chargement Évènements

« Tous les Évènements

  • Cet évènement est passé

“Estampes contemporaines“ à la Maison du Patrimoine

16 avril 2017 @ 9 h 00 min - 23 avril 2017 @ 18 h 00 min

Gratuit
Aimez et partagez !
Pin Share


L'estampe, un art multiple à découvrir
"Qui n'a jamais tracé sur le sol ou sur un pan de mur, un trait, une quelconque figure née d'un
geste instinctif, bref, laissé trace de sa présence sur une surface ? Sans doute est-ce bien là
l'origine, l'acte premier qui a donné naissance à la gravure".
Historique
– Taille d'épargne : au Ier siècle, en Extrême-Orient, apparaissent les premiers tampons en bois
gravé, destinés à l'impression de motifs sur tissus. C'est à partir du XIVe siècle en Europe, époque
à laquelle la fabrication du papier se développe, que les artistes gravent des planches de bois pour
l'édition et la diffusion d'images pieuses, de cartes à jouer et de vignettes (images d'Epinal).
– Taille douce : dès le XVe siècle, les orfèvres toscans décorent leurs pièces d'argenterie, leurs
armures, en les gravant. A la même époque, les artistes arabes pratiquent la gravure sur acier
(damasquinage) sur les armes blanches et armes à feu. Au même moment, les artistes occidentaux
ont l'idée d'utiliser leurs divers procédés dans le but d'imprimer leurs oeuvres afin de les diffuser,
donnant ainsi naissance aux premières estampes en taille douce.
– Lithographie : inventée à la fin du XVIIIe siècle à Munich par le praguois Senefelder, elle
atteint son apogée avec Daumier et Toulouse Lautrec. Au début du XXe siècle, cette technique
séduit de nombreux artistes, peintres essentiellement, tels que Picasso, Chagall, Dali, Miro, pour
n'en citer que quelques-uns.
– Sérigraphie : c'est l'une des techniques les plus jeunes de l'estampe, malgré son origine, dans
une version plus rudimentaire, qui remonte bien avant notre ère en Extrême-Orient, où elle était
employée pour l'impression des tissus. La sérigraphie apparaît en Europe vers 1900, mais son
véritable essor commence avec les artistes autour des années 50.
– Polychromies-relief : ce procédé a été mis au point par le peintre graveur Henri Baviera, dont
les premiers essais ont eu lieu en 1965 à Saint-Paul de Vence.
– Procédé Goetz : c'est le peintre graveur Henri Goetz, dont un ouvrage a été publié en 1969, qui
est à l'origine de ce procédé aujourd'hui bien connu.
>>> NB : il existe aujourd'hui de nombreuses variantes techniques difficiles à répertorier, qui
pour la plupart, sont inspirées des principes de bases déjà citées. Seule l'estampe numérique
récemment apparue, présente une différence notable par son orientation technologique.
Techniques
– Taille d'épargne (technique de gravure sur bois ou xylographie) : le bois est gravé à la gouge et
au canif en épargnant le dessin. Seules les parties en relief, une fois encrées au rouleau,
s'imprimeront sur le papier au moyen d'une presse à épreuves ou presse typographique.
– Taille douce (technique de gravure sur métal) : son principe consiste, à l'inverse du bois, à
imprimer les parties creusées, soit à l'outil, on grave avec une pointe d'acier, la pointe sèche, ou
au burin, soit à l'acide (l'eau forte), on dessine à la pointe sur une plaque vernie. L'acide creusera
dans les parties dénudées du vernis. L'encrage consiste ici à remplir les tailles et à essuyer la
surface vierge de la plaque. L'aquatinte est l'une des extensions de ce procédé qui permet
d'obtenir, au lieu de traits, des surfaces dans divers dégradés allant du gris au noir.
– Lithographie (technique de dessin sur pierre) : le dessin est exécuté, à l'encre ou au crayon
gras, sur une pierre calcaire. Le travail est ensuite fixé par diverses opérations chimiques. Les
parties blanches sont protégées de l'encre par l'eau de mouillage, selon un principe de répulsion
de l'eau et du gras. L'encrage terminé, le papier recevra le transfert du dessin par un passage sous
presse.
– Sérigraphie (technique de dessin sur tamis de soie) : le dessin est exécuté sur un écran de soie.
Les parties non imprimables sont ensuite encollées, les zones libres laisseront passer l'encre lors
du tirage. Après avoir étalé un cordon d'encre sur un côté de l'écran, l'imprimeur la tire sur toute
la surface du dessin au moyen d'une racle en caoutchouc. L'encre passera au travers de l'écran
selon le dessin, pour se déposer sur la feuille de papier placée en dessous.
– Procédé Goetz (technique au carborundum) : sur une plaque de métal ou de plexi, on étend
une couche de vernis dur, résine synthétique ou rhodopas selon le sujet désiré, que l'on grave
avec une pointe de pyrogravure pour les effets graphiques. On obtient des résultats voisins de
l'aquatinte, grâce aux grains de carborundum appliqués et choisis selon la tonalité voulue. Fixés
sur la plaque par le vernis, ils retiendront l'encre entre ses grains
– Polychromie-relief (technique de relief en matières) : ce procédé permet d'obtenir avec une
seule plaque et un seul passage sous presse, plusieurs couleurs et une matière en relief sur chaque
épreuve. On enduit une plaque de métal ou autre d'une pâte synthétique travaillée en creux et
reliefs, selon les formes et sujets qui différencieront les couleurs. Après durcissement de la pâte,
un encrage en creux et en relief à la manière du bois gravé et de la taille douce, permet de
moduler les couleurs à l'infini. Cette opération terminée, il suffit de passer une seule fois la
plaque sous presse pour réaliser une épreuve en plusieurs couleurs et relief.
>>> Point commun à toutes ces techniques : à l'exception des polychromies-relief, les estampes
en couleur nécessitent la réalisation d'une planche par teinte, imprimée successivement sur
chaque feuille de papier.
Petit vade-mecum de l'amateur
Ce que l'on nomme Justification des épreuves c'est l'identification, numérotation et signature par
l'auteur des épreuves réalisées :
– Les épreuves d'état : réalisées par l'artiste pour juger de l'avancement de son travail, elles sont
signées en bas à droite et portent à gauche la mention "1er état" (ou 2ème état, etc.).
– Les épreuves d'essai : le travail de l'artiste est terminé, lui-même et son pressier recherchent les
meilleures conditions de qualité du tirage. Elles portent en bas et à gauche la mention E.E.
(Epreuve d'Essai.
– Les bons à tirer : ce sont les épreuves (3 généralement) que l'artiste aura retenu comme modèle
pour le tirage définitif. Elles sont revêtues de la mention "Bon à tirer" suivie de la signature de
l'artiste, parfois celle de l'éditeur. Elles sont destinées à l'éditeur, au pressier et à l'artiste.
– Les épreuves d'artiste : réservées à l'artiste pour sa collection personnelle ainsi qu'au dépôt
légal de la Bibliothèque Nationale de l'Estampe, elles sont en principe de même qualité que le
tirage définitif dont elles représentent environs 10 % du nombre total du tirage. Elles portent en
bas et à gauche la mention E.A. (Epreuve d'Artiste), parfois suivie d'une numérotation en chiffres
romains.
– Les épreuves hors commerce : lorsqu'elles existent, elles sont destinées aux collaborateurs de
l'artiste, atelier et éditeur, mais demeurent hors du circuit commercial. Elles portent en bas à
gauche la mention H.C. (Hors Commerce).
– Les épreuves dites "Spécimen" : ce sont des échantillons non signés d'une édition qui servent à
sa présentation, afin d'éviter la manipulation des épreuves numérotées destinées à la vente . Un
timbre sec ou un tampon les signale comme "Spécimen".
– Les épreuves du tirage : ce sont les épreuves commercialisées. Leur numérotation, en bas à
gauche, est constituée de deux chiffres séparés par une barre. Le premier indique le numéro
d'ordre du tirage, le second le nombre total d'épreuves. Chaque tirage est signé par l'artiste au
crayon gris, en bas à droite.
Les artistes graveurs de l'exposition « Estampes contemporaines »
Henri Baviera
Après sa scolarité pendant l'occupation, Henri Baviera fait ses débuts en Arts plastiques à Nice dans
les années 1948/50, étudie et poursuit son travail à Saint-Paul de Vence, Nice et Paris. Outre la
peinture, il s'investit dans la gravure, mosaïque, céramique, polyesters, sculpture.
En 1957, il fonde à Saint-Paul le premier atelier de gravure des Alpes Maritimes, et en 1965 imagine
une technique originale de gravure : la “polychromie relief”.
Voyages et expositions : USA, Canada, Japon, Allemagne, Italie, Danemark, Belgique, Suisse,
Hollande, Brésil… et dans les principales International Art Fairs.
Il présente ses oeuvres dans plus de 350 expositions personnelles et collectives en France et à
l'étranger. Il côtoie, rencontre ou collabore avec de nombreux artistes, dont Atlan, Kijno, Celli,
Arman, César, Hartung, Lurçat, Borsi, Samivel, Carzou, Goetz, Jenkins, Mansouroff, Miotte, Rotella,
Ben, Sosno, Tobiasse…
Il exécute en 1968 un environnement scénique pour un show de Michel Polnareff, et participe à la
création du Musée de Saint-Paul. Il est membre fondateur de diverses associations dont le Comité
d'Animation de Saint-Paul, l'Atelier de Vence, Actualité de l'Estampe à Draguignan.
En 2001, boursier de la Japan Foundation, il séjourne quatre mois au Japon, pour une étude sur le
thème « Tradition et Modernité », à partir du washi (papier japon) et de la polychromie relief.
Il réalise des gravures et des livres d'artiste, nés de rencontres avec de nombreux poètes. Bien
qu'indépendant de toute école, son travail est profondément ancré dans notre monde d'aujourd'hui,
dans un souci de ne pas dissocier nature et humanité.
Amorcée par le travail des années antérieures, sa liberté d'écriture actuelle obéit au besoin premier de
transmettre ses émotions profondes, inspirées du règne vivant et de notre propre aventure humaine. Il
travaille et vit actuellement dans le Var.
L'essentiel de son travail ne procède d'aucune théorie préconçue, pourvu qu'il transmette des émotions
visuelles positives et ouvertes vers une certaine harmonie de la Nature.
« Je travaille sensitivement et sensoriellement. Le sens qui s'en dégage se révèle peu à peu au cours du
lent travail de la main et de l'alchimie constructive de l'esprit et de l'imaginaire, libre de toute
spéculation intellectuelle. "L'esprit vient par la main" disait Matisse. Dans le libre jeu de l'inconscient,
s'articulent parfois les traces des acquis de la mémoire et de celles de mes émotions. Enrichi du regard
du monde vivant, jusqu'aux rivages du non vu, la pratique de mon travail me pousse intensément à
rendre hommage à la Nature comme à notre profonde réalité humaine. »
Le monde nous offre tout ce qu’il est nécessaire de savoir de lui, mais nous manquons d’attention.
Comment déchiffrer le visage de son apparence ? Nous devinons une qualité, qui nous attire puis se
dérobe. Un tableau a l’avantage de pouvoir être fixé longtemps. Devant lui, le regard est d’abord
curieux : il doit faire un effort pour entrer en contemplation et, par elle, dans la présence. Quoi de
plus profond, constate Baviera, que la surface des choses ? La perception de cette profondeur est
l’expérience que nous propose obstinément la suite des tableaux peints depuis 2000. Ils l’offrent au
regard sans recourir à une séduction entrainante par le seul agencement pictural de plans qui créent
un espace sensible derrière le visible. On voit de la lumière mais on la prend d’abord pour du bleu,
du rouge, du violet, du jaune ou du blanc : c’est en prenant conscience que les couleurs sont la
vibration d’une matière, qu’on ouvre une porte. Qu’on ouvre cette « brèche » par laquelle arrive ce
flux limpide et souverain qui vous illumine sans que vous puissiez qualifier sa nature exacte : l’Art,
la Vie ou pourquoi pas la Connaissance ? (Bernard Noël)
La plus ancienne reconnaissance donc renaissance de l'homme semble s'effectuer par l'attention
portée à l'empreinte des choses et des vivants, à commencer par le pas, par une main ouverte en
étoile, premières "signatures", lui dans l'humus d'une piste (ou sur la berge du Gange comme
Bouddha), elle sur les parois des cavernes. Ainsi naît la gravure, d'abord griffures, sans doute le
premier des Arts. Mais les estampes (recueillies tout autant que provoquées) d'Henri Baviera
accusent en émotion cette attention – émotion à l'imprégnation, à la luxuriance, à la foison et
presque à la débauche de richesses, mais encore émotion à la saturation, à la décomposition.
Estampes-passion porteuses d'une autre ambition qu'un inventaire ou une collection, plutôt une
contagion et de se répandre comme semence du tâtonnement du monde.
Il ne craint pas ce péché d'orgueil qui s'appelle péché d'opulence, alors pour faire bonne mesure il
immerge la totalité du papier de l'estampe, feuille de papier fabriqué à la main et pur chiffon, dans
une marée d'équinoxe. Au lieu de neutraliser, d'isoler son défi par des marges blanches oubliant leur
matière, et servant de no man's land, comme il est de règle, le voilà qui embarque tout son papier
dans l'aventure, dans les rides du limon ou le bombé des cétoines, le triturant aussi neuf que le
plâtre n'accepte aucun repentir du fresquiste! Ce n'est plus un support et pas seulement
l'accompagnateur que ce papier partie prenante de l'oeuvre.
Sans recourir à la gravure au carborundum qu'inventa innocemment Henri Goetz et qui peut
impliquer des superpositions et toute une cuisine de colles et de rhodoïds, voici des estampes,
chacune originale, véritable peau de tympan de l'écoute ou larges spatules étirant des laminaires de
l'argile, privilégiant une mythologie des écorces et stucs, des arcs-en-ciel détrempés de terreau, les
tiroirs d'armoire de la forêt – séance de dressage où Baviera entre dans la cage au lion des couleurs,
conscient qu'il faut manger la couleur ou être mangé par elle, essayant d'élever des bombyx à
brouter des couleurs et ensuite tissant, avec du vert oseille tordu en fils de trame, car la nature est
chose composite mais, différemment d'une écologie, il s'agit de la reconsidérer dès l'homme
(Jacques Kober)
Jullien-Clément
Mon approche plastique et esthétique
« Après 14 ans de sculpture et de fonderie d'art en quasi autodidacte, j'avais besoin de
revenir au graphisme. En effet, le trait est pour moi le mode d'expression idéal pour
représenter une oeuvre en deux dimensions (j'utilise très peu le dessin comme travail
préparatoire à mes sculptures, je les modèle directement).
A l'automne 2012, j'ai découvert la gravure. Contrairement aux apparences, elle a des
liens de parenté avec la sculpture indirecte (surtout la gravure en creux/notion
d'empreinte). Ce travail autodidacte m'a permis à ce jour de commencer à me faire
connaître en Italie, en Belgique, et dans les salons internationaux de l'hexagone
consacrés à l'estampe. Cette discipline me passionne. C'est mon travail du moment. Je
crois pouvoir la développer assez loin lorsque j'aurais maîtrisé tous les paramètres
techniques. J'ignore tout du vernis mou, de la manière noire, de la polychromie, et mes
aquatintes sont encore bien grossières.
Dans mes sculptures et mes gravures, vous ne verrez pas d'installations, ni de bricolages
conceptuels. Mes goûts et mes choix esthétiques se tournent vers un certain classicisme
pour traiter cette iconographie figurée. Celle-ci est le meilleur outil pour véhiculer des
idées, des affects, des symboles. Par souci du détail, je me détourne aussi bien des
constructions épurées (que l'on nous impose hélas à satiété) ; que des montages
plastiques uniquement visuels où n'intervient que l'optique, et sans signification
particulière. Une oeuvre d'art n'est pas qu'un simple « bibelot » qui plaît à l'oeil par son
esthétique plus ou moins réussie (bien que l'art décoratif intervienne en gravure). C'est
avant tout une création mentale qui a du corps, de l'étoffe, du mordant (normal pour
l'eau forte !) ; et qui interpelle, interroge, voire met mal à l'aise, à l'inverse des insipides
ectoplasmes sans âme de l'Arte Povera.
Ma facture surréaliste, onirique et expressive teintée d'ironie et d’angoisse existentielle
(parfois de satyres engagées) se prête à ces représentations narratives que j'essaye de
rendre convaincantes en privilégiant le trait et souvent la couleur noire.
L'humour même grinçant et la dérision sont indispensables ; ne serait-ce que pour
relativiser, et ne pas se prendre trop au sérieux dans ce monde d'ici-bas où tout est
éphémère et transitoire. Même dans les sujets graves, l'humour persiste. Tout n'est pas
perdu ; l'humain est toujours là. Lisez donc au troisième degré.
Dans mes projections spatiales, j'incorpore de nombreux personnages : humains,
hybrides, animaux naturalistes ou fictifs puisés dans ma sculpture. Chacun joue son rôle
dans ces décors de cartons pâte du théâtre de la Commedia Dell'Arte où les regards se
croisent. Dans les parties basses des estampes, vous trouverez souvent des pastiches
d'autoportrait avec déguisements. J'emploie des plaques de zinc de 40x30cm. »
Mes approches sociétales
« En ces temps de doute, d'incertitude sur les valeurs fondamentales de notre civilisation ;
la création artistique, fruit à la fois du Christianisme et de la libre pensée des Lumières
revêt plus que jamais une importance capitale. Il en va de même de la culture et du
savoir, remparts contre le retour de la barbarie annoncée par les cassandres les plus
pessimistes. Dans ce pays aux fondations plus que deux fois millénaires ; premier héritier
de Rome et peuplé d'hommes libres, l'imagination créative a toujours fait florès. Il est
donc du devoir de chaque artiste de défendre cet héritage, et de participer à l'élan
commun avec ferveur afin d'enrichir le bien de tous. Cet idéal est assuré dans des
structures qui ont pour vocation l'encouragement de l'éthique par l'échange. J'aimerais
pouvoir y apporter ma modeste contribution par ma plastique pétrie de symboles et
d'affects. Pour lutter contre l'illettrisme, l'ignorance et l'indifférence qui nous menacent ;
l'homme moderne a besoin d'art. C’est le meilleur outil contre l'oubli et la mort ; et pour
l'amour et la fraternité universels. »
Michel Breil
Photographe et graveur, il a été formé à l'école des Beaux Arts de La Seyne-sur-mer. Technicien
traceur aux chantiers navals de La Seyne, il a suivi plusieurs formations à la fermeture
des chantiers : photographie, photogravure à Var Matin.
Photographe de presse pendant deux ans, il est également intervenu en milieu scolaire sur des
projets liés à l'image de 1985 à 2016, et a été animateur de l'atelier photo de l'Espace Tisot jusqu'à
son départ en retraite.
Il compte de nombreuses expositions photo essentiellement dans le Var. « Depuis 2008 la gravure
est ma nouvelle passion, cette lutte avec la matière est mon lot quotidien et le plaisir de créer
toujours aussi intense. J'anime un atelier gravure au Centre Social et Culturel Nelson Mandela et
quelquefois des stages pour les enfants de la cité Berthe. Un projet photo est en cours dans une
crèche, ainsi que deux expositions de gravures à La Seyne, Café des arts et bibliothèques. »
Créer, partager et initier, c'est ce qui donne du sens à sa vie, persuadé que la culture est le seul
chemin pour aller vers un monde plus humain.
Félix Richard
Né en 1939 à Paris, il a a étudié de 1956 à 1960 à l'école des Arts Décoratifs de Nice. Il fonde en
1968 l'Atelier « E » à Villefranche-sur-Mer qui imprime de nombreux maîtres contemporains et
devient rapidement une pépinière de jeunes artistes désireux d'acquérir des techniques de gravures
nouvelles ou traditionnelles. Il travaille longtemps avec Goetz, l'inventeur de la gravure au
carborundum, mais personnellement, il fait surtout de la linogravure dans l'esprit d'un Mazereel,
expressionniste flamand, enrichi du foisonnement décoratif de l'Art Nouveau et souvent doté d'une
composition très sinisante. Symbolisme et expressionniste sont très présents, cependant que depuis
1991, le rhinocéros devient un thème récurrent.
Jean-Jacques Lecoq
Marie-Marguerite Petetin

Aimez et partagez !
Pin Share

Détails

Début :
16 avril 2017 @ 9 h 00 min
Fin :
23 avril 2017 @ 18 h 00 min
Prix :
Gratuit
Catégorie d’Évènement:

Lieu

Maison du Patrimoine
Corniche des îles Paul Ricard-Le Brusc
Six-Fours-les-Plages, 83140 France
+ Google Map
Téléphone :
04.94.74.96.43