Inauguration de la Rue des Arts : entretien avec Hélène Audibert

Marlène Pegliasco
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[Toulon] Dans trois jours, Toulon va vivre une grande fête artistique, culturelle et populaire pour l’inauguration officielle de la Rue des Arts, surnom donné à la Rue Pierre Sémard (ancienne Rue du Canon). Après des années de travaux, les Toulonnais et le public sont invités à redécouvrir ce centre trop délaissé depuis de nombreuses années : boutiques tendances, commerces,  galeries d’art, cafés et bars…De part et d’autre de la Rue Pierre Sémard, autour de la Place de l’ Équerre, de sa petite sœur la petite Place de l’Équerre, puis de la Place des Savonnières vers la Place du Globe et en remontant la Rue Nicolas Laugier, tout ce quartier s’animera durant 3 jours afin de montrer les transformations menées dans ce secteur. Les 12, 13 et 14 mai 2017 concrétiseront les ambitions artistiques, culturelles et économiques pour la ville, ses habitants et le public. Derrière cette réalisation, beaucoup d’acteurs bien sûr, mais tous guidés par Hélène Audibert, adjointe au Maire et présidente de la commission culture au sein du département du Var. À une semaine de l’inauguration de la Rue des Arts, cette femme dynamique et enjouée a bien voulu revenir sur la genèse de ce projet et de ces enjeux. Entretien avec une femme déterminée.

Hélène Audibert

Hélène Audibert ©Léopold Trouillas

Hélène, pourriez-vous vous présentez en quelques mots?

Je suis élue depuis 2001  dans l'équipe d' Hubert Falco, Maire de Toulon. J'ai été élue conseillère départementale en 2008. Depuis 2015,  je suis Présidente de la Commission Culture au sein du département du VarConcernant mes fonctions d’adjointe au Maire , j’ai en charge les délégations « Rénovation urbaine du centre ancien », « habitat », « logement » et « stratégie centre-ville ».

Quand et comment est né ce projet de reconquête du centre ancien de Toulon?

Dans son programme électoral, Hubert Falco avait à cœur de reconquérir le centre ancien en le redynamisant et en y faisant entrer la lumière. Donc, dès l’année 2001, nous avons travaillé sur ce sujet en constituant un dossier d’envergure. Ce dossier a demandé du temps et il a décidé en 2003 de nommer un adjoint délégué à la rénovation du centre ancien. Le quartier autour de la Place du Globe avait été partiellement restauré. Nous avons donc décidé que ce secteur devait être entièrement traité. Le choix a été fait  de travailler à l'échelle de l'îlot et en fonction de l'insalubrité et de la vacance. Cela a nécessité de nombreuses démolitions intérieures afin de créer des logements sains et lumineux. Le programme nous a permis de requalifier les rues, de redessiner les places et enfin, apporter, en plus de l’habitat public et privé, les équipements publics nécessaires à ce quartier. Le Programme de Rénovation Urbaine a permis de réaliser de lourds travaux.

Place du Globe

La Place du Globe avec au fond, le Metaxu

Un projet très long et prenant

Certes, ce fut un projet très long puisque les premières actions n’ont commencé qu’en 2003 et la visibilité de ce projet n’est effective que depuis 4, 5 ans. Il a fallu acheter, exproprier, démolir…. Pour mener à bien ces missions, La Ville a  confié une concession d'aménagement à la société d’économie mixte Var Agencement Développement (VAD). Je suis devenue présidente de cette société en 2008 en ma qualité de Conseillère Départementale Ainsi, les résultats actuels représentent 15 ans de travail sur la ville.

Comment a été mené le projet?

Nous avons souhaité rendre le centre historique attractif pour de nouveaux habitants de tout âge et de toute condition, jeunes ou âgés. Nous avons un exemple concret avec les entreprises issues du numérique. Rappelons que Toulon a obtenu le label French Tech et donc toutes ces entreprises sont aussi des acteurs au quotidien de ce quartier. Nous devions créer un coeur de ville pour ces entrepreneurs et leurs salariés afin de leur permettre d'y vivre, de consommer et de s'y divertir. Notre but était de conserver ces jeunes entrepreneurs sur le territoire et qu'ils ne s'installent pas en périphérie ou ailleurs. Enfin, par leurs activités annexés, ces jeunes créateurs ont une forte implication dans ce coeur de ville.

Quelles images souhaitiez-vous mettre en avant dans ce projet?

L’installation des entreprises du numérique dans ce quartier a permis d’amener une image plus jeune et moderne. Quant à l’identité, elle s’est construite au fil des recherches, du travail et de l’écoute de tout un chacun. Toulon veut aussi  exister différemment de ces voisines, Marseille et Nice. Nous avons la chance d’avoir un centre-ville qui se parcourt facilement à pied et où nous avons l’impression de vivre dans un village. Et puis très vite, le thème de la culture s’est imposé…Un des engagements de notre équipe a été de ramener la culture sur Toulon . La Maison de la Photographie a été la première structure proposée suivie par la création du Théâtre Liberté dont la direction a été confiée à Charles Berling qui a un rayonnement national. Dans le cœur de Ville en rénovation, nous avons voulu utiliser des locaux de manière éphémère en attendant les travaux. Deux associations nous ont proposé un projet commun et des locaux voisins leur ont été mis à disposition. De ce projet commun a émergé  le Metaxu. Cette nouvelle structure et les activités artistiques qu’elles proposaient allaient devenir la préfiguration de ce qui allait pouvoir se faire sur ce quartier. Ainsi, pendant trois ans, le public est venu dans ce lieu, dans ce quartier. Aussi, durant deux ans, le SMAC Festival a investi la Place Vatel , ce qui a permis au public de fréquenter le nouveau quartier et annoncé le développement. Ce n’était qu’un début et nous devions étendre les propositions. 

D'où l'idée de consacrer un quartier dédié à l'art et à l'art de vivre mais aussi à vocation commerciale?

Il manquait un volet économique dans ce programme de rénovation urbaine. Rappelons que notre objectif était de donner envie au public de revenir découvrir ce quartier, d’y consommer, de se divertir. Il fallait aussi que ce soit un lieu de passage dans le sens où nous devions faire entrer le public depuis la Place d'Armes afin de l'irriguer vers la Place Puget et la Rue d’Alger. On s’est dit que la Rue Pierre Sémard, ancienne Rue du Canon, qui avait été une artère commerciale très vivante, pouvait le redevenir. Notre opérateur VAD s'est porté acquéreur des biens de cette rue de façon amiable ou par droit de péremption.  Une fois ce potentiel immobilier établi, VAD a lancé un appel à projet pour sélectionner un opérateur commercial  afin d’obtenir une proposition avec une thématique. Bien sûr, nous avions en tête la culture mais nous avons  laissé le champ libre  dans cet appel à projet afin de voir ce qu’on allait nous proposer. C’est ainsi que M. Jacques Mikaélian,  avec sa société CARIM, a répondu en nous proposant une rue dédiée aux arts,  à la décoration d’intérieur et à l’art de vivre. Le projet nous a intéressé car il permettait un lien avec la Place du GlobeC’est à ce moment-là que nous avons rencontré la nouvelle directrice régionale de la Caisse des dépôts. Elle a immédiatement souhaité  accompagner ce projet. Nous avons constitué une SCI (avec VAD , la CARIM et la Caisse des Dépôts), qui est devenue propriétaire de tous ces locaux, qui a fait les travaux de structure  et qui les louent à des preneurs, sous condition qu’il fassent les travaux d’aménagement intérieur et adhérent à un cahier des charges.

La Rue Pierre Sémard transformée

La Rue Pierre Sémard transformée © Michel Photos

Comment avez-vous choisi d'animer cette rue?

Nous demandons aux commerçants de participer à des animations régulières dans leurs boutiques et d’avoir le jeudi soir, une nocturne afin que le public apprenne  et sache  venir, profiter des boutiques et des animations culturelles. Les boutiques et galeries doivent avoir une offre diversifiée et dans la thématique.  Dans la Rue des Arts, vous retrouverez donc un équipement proposé par Jacques Mikaélian pour la répétition des musiciens, des chœurs et des bureaux dédiés à l’Opéra et aussi un espace muséal, en lien avec le Musée d’art, pour exposer la collection d’art contemporain constituée par la Ville. Nous retrouvons aussi des galeries comme la Galerie Lisa, la Galerie du Canon, des lieux d’expositions comme l’hybride space Les Frangines,  des boutiques comme la bijouterie AV Bijoux, des magasins de déco comme Initio , des boutiques de créateurs comme DScréa.art ou Pop Up…by LMS et tant d’autresEnfin, le volet artistique se poursuit jusque sur les murs avec la mise en place de photos (qui accueillera l’exposition inaugurale « Là où çà danse » de Marikel Lahana et de Lore Stessel) et avec une mise en lumière particulière : des fenêtres éclairées seront projetés sur les 4 façades de la Place de l’Équerre, des vagues sur les murs et projection de ronds colorés sur le sol et les murs de la rue. Mais si on voulait réussir, il ne fallait pas les mêmes boutiques que dans les centres commerciaux . Le développement de la ville et du centre ancien aujourd’hui doit passer par des propositions différentes. 

Expo

Exposition photographique "Là où çà danse"

Parlez-nous du Port des Créateurs

Le Port des Créateurs, dirigé par Julien Carbone et situé au-dessous de la Rue des Arts est un lieu atypique et originalIl est un lien social par excellence. Nous rentrons dans le laboratoire, là où les choses se font, où les artistes conçoivent, collaborent, font les premières monstrations, où les artistes parlent entre eux, où les projets communiquent, mais en même temps, il y a ce lien d’ouverture sur l’extérieur, sur le public. Cette ouverture permet une diffusion culturelle et un rayonnement sur l’ensemble de la cité. C’est véritablement une structure qui accueille des associations mais aussi qui mutualise des bureaux, des salles, un lieu ouvert à tous les étudiants, que ce soit Kedge Design School, IngéMédia ou l’Ecole Supérieure Art et de Design TPMNous sommes fiers que la ville puisse proposer cet endroit pour le public qui viendra  aux manifestations proposées dans ce lieu. Aussi, Le Port des Créateurs propose une résidence d’artistes, nommé Booster. L’an dernier, l’artiste Victor Remere y a produit une œuvre qui a été exposée durant quelques mois. Cette année, le projet sera une résidence dans le domaine de la musique et l’an prochain, dans le domaine de la danse, avec à terme, une résidence pluridisciplinaire la même année. Enfin,  nous avons ouvert le passage de la Maison de la Photographie, ce qui créé une continuité entre la Rue d’Alger, la Place du Globe, la Place des Savonnières et celle de l’ÉquerreLe quartier a été aéré afin de permettre de circuler facilement et de laisser entrer la lumière.

Le Port des Créateurs

Le Port des Créateurs sur la Place des Savonnières

Avez-vous eu des retours sur le parcours artistique proposé lors du festival Design Parade #1 l'été dernier ?

Effectivement, pour la première édition du Design Parade Toulon, consacré à l’architecture d’intérieur, un circuit avait été mis en place afin de faire découvrir ce quartier en devenir : les photographies d’Olivier Amsellem sur les grilles de l’église Saint-Louis,  des marchés vintages sur la petite place d e l’Équerre, exposition du designer Ettore Sottsass au Port des Créateurs (appelé Espace Savonnières à l’époque), la remise des prix Place de l’Équerre Ce fut une première manière d’inviter le public à redécouvrir le centre ancien mais surtout de lui montrer ce qu’il allait devenir un an plus tard. Cette 2ème édition, du 29 juin au 02 juillet, proposera un parcours différent mais toujours dans l’intention d’amener le public au cœur du centre ancien, de montrer le quartier en devenir, afin de susciter de l’intérêt et de la curiosité. La création des boutiques éphémères avait marqué les esprits. Et finalement, une de ces boutiques éphémères s’est installée définitivement. La marque toulonnaise Seagale, installé au n°24, a senti  l’intérêt de rester dans ce quartier. Nous allons donc continuer dans cette voie. Enfin, l’impact et l’aura de la Villa Noailles a rejailli sur le centre ancien de Toulon. Bien sûr, il faut que chaque ville conserve son identité et la proposition de Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa Noailles, de dédier un volet du Festival de Design à l’architecture d’intérieur à Toulon sonnait comme une évidence au regard de l’histoire de la ville avec l’appartement-témoin de la designer Charlotte Perriand à la Frontale du port Il y avait une histoire à faire revivre. L’histoire se mêle au présent

La petite Place de l'Equerre

La petite Place de l'Équerre

Avez-vous rencontré des difficultés?

La population en général avait en tête que le centre ancien de Toulon n’était pas intéressant. Cela nous a peiné d’entendre qu’il n’y avait rien à faire à Toulon. Oui, cela a été une difficulté car il y a eu la lenteur et la durée des travaux et maintenant, il faut changer le regard porté sur ce centre ancien et faire revenir les gens à Toulon. C’est pour cela que nous communiquons beaucoup sur l’inauguration et sur les boutiques qui ouvrent afin de provoquer de la curiosité. Maintenant, dans ce centre ancien, il y a de quoi créer, voir, s’amuser, prendre du bon temps, faire ses courses… 

Parlez-nous de l'inauguration de la Rue des Arts.

Hubert Falco avec le gestionnaire de la Rue Pierre Sémard, a décidé de faire une belle inauguration pendant 3 jours avec des propositions diverses, pour justement attirer le public et lui donner envie de revenir. Durant trois jours, vous retrouverez des défilés, des concerts, des brunchs, des performances artistiques … Ensuite, nous voudrions qu’il y ait, une fois par mois, un bel évènement culturel, afin de rythmer l’année avec des propositions sur la Place de l’Équerre.

Place de l'Equerre

La Place de l'Équerre

D'une manière personnelle, qu'aimez-vous dans l'art ?

Je m’intéresse plus à ce qui se fait de façon émergente et j’encourage la jeunesse. Nous avons demandé à un étudiant de l’ESADTPM de faire une proposition artistique pour l’inauguration. Nous voulions masquer l'échafaudage d'un bâtiment en rénovation par une bâche et le promoteur va imprimer dessus, non pas un dessin du futur immeuble mais le travail de cet artiste. Ainsi, nous aurons une belle visibilité d’un artiste issu d’une école locale et encourager l'enseignement supérieur de notre territoire. Mes fonctions à la fois d'adjointe en charge de la rénovation urbaine et présidente de la commission culture me permettent de réunir plusieurs univers, de créer du lien social et des passerelles. Enfin, j'aime la mode, les plaisirs, l'art de vivre, la musique, les arts plastiques…Je pense avoir l'ouverture d'esprit nécessaire pour proposer ce que nous avons fait.

15 ans plus tard, êtes-vous satisfaite du résultat ?

Notre centre-ville renaîde manière dynamique, avec des immeubles restaurés, de nouveaux commerces avec des objets et des créations inédites. Nous avons fait  un centre-ville aéré, lumineux, avec sa succession de places et de passages. En se baladant, les gens découvrent tous les jours des nouveautés, des petites galeries ou de nouvelles boutiquesEn fin de journée, les bars s’animent et les manifestations artistiques interpellent les visiteurs. La nuit , les rues s’éclairent. C’est beaucoup d’investissement mais le résultat que nous offrons aux Toulonnais est à la hauteur de nos espérances. Si l’investissement au départ a été importantnous avions la volonté de créer un essor attractif à ce quartier et le faire revivreCette nouvelle identité du centre ancien de Toulon engendrera des réactions, des envies et créeront de nouveaux modes de vie car dans ce quartier, il y a des gens qui vivent, travaillent et consommentJe pense avoir imaginé ce que j’aurais aimé voir en arrivant dans un centre-ville. Les magasins de déco, le biscuitier, la chocolaterie, le cafetier, les boutiques avec leur singularité, les galeries, les concepts store… Maintenant, nous espérons que le public vienne et surtout se dise qu’il y trouvera toujours quelque chose de nouveau et de différent.

La Rue Pierre Sémard éclairé

La Rue Pierre Sémard éclairée

Quels sont les autres projets en cours?

De manière plus globale, nous souhaitons développer la présence de la culture dans tout le département. Par exemple, nous allons élargir « La Tournée des Voix Départementales » sur le haut du département. Aussi, grâce à l’Abbaye de la Celle, nous proposons des lieux d’expositions singuliers d’art contemporain pour aller au plus près des populations du moyen var.  Ensuite, l’aménagement du territoire toulonnais va s’étendre au reste de centre ancien, à savoir l’îlot Baudin et jusqu’à la porte d’Italie, en proposant de initiatives privées  avec d’autres opérateurs comme cela a été fait sur la Rue des ArtsPuis, nous voudrions mettre en lumière et en musique l’histoire du quartier. J’aimerai que la mémoire des lieux soit mise en valeur, que les habitants racontent comment ils vivaient, les boutiques précédentes qui étaient installées dans la rue Pierre Sémard, les autres rues populaires comme celles adjacentes à la Maison de la Photographie, qui n’était autre que les Bains Douches. Et puis, personnellement, l’histoire de ce quartier me touche particulièrement. Ma grand-mère, ma mère et moi sommes nées à Toulon, mon père a vécu rue Chevalier Paul, « derrière les Bains Douches » et j'ai découvert très récemment que mon arrière-grand-mère paternelle habitait à l’étage de ce qui est devenu le Port des Créateurs. Elle s’appelait Rosa et était cartomancienne. Du coup, travailler dans ce quartier, le faire revivre, avec ce lien personnel que j'ignorais, cela me touche.

Aujourd'hui, le centre ancien de Toulon renaît

Nous espérons toujours aller toujours plus loin et que Toulon trouve sa place . Toulon doit être le lieu de rayonnement artistique pour le Var. Aujourd’hui, la ville a su concentrer les propositions et le monde revient. Nous ressentons ce changement, le quartier s’anime. Le projet de la Rue des Arts n’a fait que révéler l’énergie sous-jacente. Nous devons veiller à ce que tout le monde se rencontre et  qu’il y ait une cohérence. Nous sentons cette entraide entre les commerçants, les galeristes, les créateurs et c’est beau. Au niveau culturel, il y a une véritable synergie. De nouvelles propositions sont faites, en liaison avec le Port des CréateursNous souhaitons que les grands acteurs de la vie culturelle s’intéressent à ce lieu. Enfin, voyez que tout s’imbrique. Les boutiques, les galeries, les bars…nous avons voulu cela pour les Toulonnais, pour les touristes, pour chaque personne qui viendrait dans ce centre ancien. La Rue des Arts est un attrait indéniable pour toute personne venant à Toulon. La Rue des Arts est the place to be.

La Place de l'Equerre de nuit

La Place de l'Équerre de nuit

Essai transformé

Reconnaissons le plaisir de voir le centre historique de Toulon renaître, de voir les immeubles nettoyées, les places s’ouvrir, les commerces et boutiques remplis de charmes s’installer. Cette inauguration est la conclusion d’un projet très singulier et original qui a demandé l’investissement et le courage des pouvoirs publics afin de s’inscrire dans une démarche qui décloisonne et qui inclut différents domaines, que ce soit le côté sociétal, culturel et économique et pensé dans une stratégie globale. La Rue des Arts, c’est un lieu de vie hybride, constitué de plus de d’une vingtaine de boutiques , réunissant des galeries d’art, des créateurs, des artisans, des bars et des boutiques déco afin de constituer un nouveau quartier vivant et artistique, commercial et dynamique dans le centre-ville de Toulon. Alors profitez de ces 3 jours de fête pour investir la Rue des Arts. On parie que vous y reviendrez ?

Guillaume Mathivet

Le blason de Toulon, oeuvre de Guillaume Mathivet, visible au Port des Créateurs

Programme ci-dessous. Pour plus de renseignements, je vous invite à consulter le site de la Rue des Arts ici et leur page facebook ici .

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