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Marlène Pegliasco
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[Toulon] L’art est en marche dans la cité du Levant. Alors que vient de s’achever le Festival de Street Painting -unique en France- et que bientôt s’ouvrira la 1ère édition du Festival d'architecture intérieure et de décoration et que les galeries investissent petit à petit le centre ancien, la ville projette la création d’une Rue des Arts dans l’actuelle Rue Pierre Sémard, dans le cœur historique de Toulon. Jean-François Ruiz,  président du Super Marché de l'Art Contemporain (SMAC Festival, qui se tiendra cette année du 09 au 11 décembre 2016) souhaite ouvrir, au n°23, une galerie dédiée à l’art contemporain, dans un esprit "moderne et décontractée" afin que l'art devienne accessible, visuellement et financièrement, à tous les publics . Afin de que cette belle aventure devienne réalité, ce quinquagénaire très actif a lancé une campagne de financement participatif sur la plate-forme Ulule. En cliquant ici, vous retrouverez la présentation de ce projet ,qui répondra au doux nom de Galerie Lisa, et de la manière dont vous aussi, vous pouvez contribuer à la création d’un espace dédié à la création artistique, à la vente d’œuvres accessibles, le tout conçu de manière écologique. Attention! La campagne de financement se termine le 23 juin 2016!

En attendant, cet homme affable, dynamique et loquace a bien voulu s'entretenir avec Art In Var, au sujet de la Galerie LISA et de l’art en général.

 

 

 

Jean-François Ruiz, présentez-vous en quelques mots ?

Ah, vaste programme comme dirait l’autre. J’ai 55 ans, c’est important de le dire parce que, prendre un nouveau virage dans sa vie, à cet âge-là, c’est souvent le résultat d’une histoire. J’ai été responsable de la communication chez GRDF où j’ai eu l’occasion de rencontrer, de croiser et de côtoyer de nombreuses personnalités, que ce soit sur le plan économique, politique et culturel. Parallèlement à cela, j’ai toujours été passionné par la nouveauté, le design, et petit à petit, cette passion pour le design m’a amené à découvrir l’art contemporain  Actuellement, je suis en train de prendre un nouveau virage sur le street art. En effet, les hasards de la vie m’ont amené vers des lieux et vers des personnes qui ont façonné mon regard : en Angleterre sur le parc Dismaland de Banksy, JR  récemment à Paris pour son opération au Louvre, et cette nouvelle direction pourrait se concrétiser avec, petite exclusivité, l’intention d’organiser un festival de street art sur Toulon en 2017. Vous voyez,  mon parcours est un peu inhabituel, mais il est surtout parsemé de rencontres, d’expériences, de belles histoires jusqu’à l’opportunité de prendre la présidence du SMAC festival il y a 5 ans. Enfin,  je me suis interrogé sur le sens à donner à ma vie et c’est là qu’un nouvel hasard heureux est arrivé, ma rencontre avec Jacques Mikaélian, qui pilote la rue Pierre Sémard, et qui m’a permis de saisir l’occasion d’y bénéficier d’un local voire deux ! pour qu’aboutisse le projet de création de la Galerie Lisa.

 

 

 

 

Tu vas devenir un des acteurs fondamental de l’art contemporain à Toulon !

Euh, oui (sourire) mais ce n’est pas ma prétention. Plutôt, j’ai  une ambition, celle de créer une passerelle entre l’art contemporain et le grand public. Quand on parle d’art contemporain, on se retrouve avec trois catégories de personnes : celles qui le fréquentent, celles qui achètent des œuvres mais sans posséder des connaissances et enfin celles qui n’y connaissent rien et ne veulent pas, par méconnaissance, par excès de prudence ou par manque de temps essayer de s’y intéresser. L’art contemporain est quelque chose qui se découvre petit à petit, comme lorsque qu’on rencontre une personne. Il  y a aussi des choses qui plaisent ou qui ne plaisent pas mais cela fait partie de l’histoire à vivre. Ma démarche est d’aller chercher des artistes qui n’ont pas eu l’occasion de pouvoir exposer dans une galerie et de leur donner cette possibilité, avec des petits-mais aussi des grands- formats, de pratiquer des prix plafonnés et avec tout l’accompagnement nécessaire pour que l’artiste et le spectateur s’y sentent bien, parce que, paraphrasant Marcel Duchamp, à mon niveau, je m’intéresse autant à l’artiste qu’à celui qui regarde l’œuvre artistique. C’est important car c’est comme çà qu’une œuvre peut vivre. Pour vendre et acheter, il faut être deux ! Enfin, ce qui m’intéresse, dans une première conclusion si l’on pouvait en donner une, c’est prendre du plaisir ! Prendre du plaisir à partager cette passion, à voir le regard d’une personne s’émerveiller devant un dessin, une petite sculpture, devant un tableau, abordable de surcroît et qu’on peut s’offrir. C’est ce premier pas qui va permettre les fois suivantes d’acheter une œuvre plus grande  du même artiste ou bien d'un artiste différent, mais correspondant au même mouvement, à la même technique. Cela sera le visiteur, le début d'une collection et de son aventure avec l'art.

 

D’une manière générale, que représente l'art pour toi ? Tu disais prendre du plaisir mais encore ?

Oui, effectivement, l’art représente d’abord un plaisir pour moi, mais aussi une évolution, une avancée dans la vie. Je pense que, quand on fait ses premiers pas sur terre, on apprend à marcher et, en dehors de ce qui est physiologique comme se nourrir ou respirer, tout est une question d’apprentissage. On apprend à aimer, à détester, à travailler et puis à un moment donné, l’art entre en jeu. On vit une histoire avec l’art, qu’il soit contemporain, qu’il soit classique ou que ce soit un art de rue. Et cette histoire, elle ne peut qu’évoluer. On ne peut pas se lasser de l’art. Ainsi, l’art nous accompagne automatiquement et si nous possédons l’ouverture de cœur et d’esprit nécessaire, cela ne nous lâchera jamais et nous accompagnera tout au long de notre vie car  nos yeux  regarderont d’une manière différente. Et aussi, que ce soit dans les bons sentiments ou les mauvais, l’art interpelle. L'art doit séduire, émouvoir, et moi, je fonctionne beaucoup à l’émotion.

 

Justement, en parlant d’émotion, quel est ton meilleur souvenir en rapport avec l’art ? Si tu devais n'en choisir qu'un même si je devine que cela doit être difficile !

Les meilleurs souvenirs ne font que commencer ! Mais pour en citer un, je dirais Bansky à Dismaland.  Le fait d’avoir eu la chance d’ obtenir les places, puis les billets d’avion, d’aller à Weston-super-Mare, un endroit perdu où personne ne se serait aventuré auparavant, faire ce périple et vivre de l’intérieur, l’une des plus belles expositions d’art contemporain subversif, correspondant à l’environnement de Banksy ,être mystérieux et invisible, cela a été un souvenir extraordinaire.. Mais je dois aussi avouer que les premières éditions du SMAC FESTIVAL au Revest-les-eaux dans la Maison des Comoni restent des souvenirs heureux. Voir chaque jour plusieurs centaines de personnes venir et repartir avec le sourire, parce que , à notre manière, au niveau du SMAC, nous avons réussir à leur donner , peut être  la première fois, la possibilité d’acheter de l’art,  c’était quelque chose de merveilleux. Et là, tout récemment,  c’est l’expérience avec JR, son côté abordable, et d’assister à une conférence au Louvre où il y avait sur scène Daniel Buren, Felice Varini, le pape de l’anamorphose et JR, trois générations d’artistes contemporains où chacun expliquait  son cheminement créatif ainsi que son positionnement par rapport à l’art, ce fut 3h30 de pur délice. C’était une conférence sur l’appropriation de l’art dans l’espace public et je pense franchement, qu’avec les techniques nouvelles, nous pourrions de plus en plus ouvrir l’art au grand public, à la rue et pas seulement le confiner  dans des musées, dans des galeries, parfois un peu  trop élitistes à mon goût.

 

 

 

 

Les parcs de sculptures sont ouverts au public et tout un chacun peut s'y rendre gratuitement. En plus, nous avons de beaux exemples dans le Var avec les parcs de  Châteauvert et de Peyrassol.

Oui, c’est également le cas de la Fondation Maeght à Saint-Paul de Vence. Mais, autant faut-il que les personnes fassent la démarche d’aller à Châteauvert. Ce qui me plaît dans l’appropriation de l’art dans l’espace public-du moment de respecter bien sûr les règles essentielles du street art et de ne pas jouer à cache-cache avec les pouvoirs publics- c’est de voir un mur la veille et d’y découvrir une œuvre dessus le lendemain, une œuvre qui est offerte, gratuite et qui vient à vous. Comme exemple, citons la fresque enfantine réalisée à Bristol par Banksy ou les portraits de JR. Donc cette appropriation de l’art dans l’espace public est quelque chose de vraiment essentielle. Il ne faut pas attendre que les gens aillent dans les musées, il faut que l’art s’offre à eux, et çà le Théatre Liberté et le Musée d’Art de Toulon l’ont bien compris. C’est aussi ce qu’a fait JR à ses débuts en créant le mouvement Art De Rue. Il dessinait un carré à la bombe sur lequel il collait des formats A3 d’œuvres contemporaines et classiques afin de les faire connaître aux passants. Il disait que le plus beau musée était dans la rue.

 

Et qu’est ce qui te rebute dans l’art ?

La provocation gratuite! L'utilisation du sexe pour provoquer est quelque chose qui me gêne considérablement. Il y a des artistes qui ont fait de la sexualité et du sexe, une forme de perversion et je ne comprends pas que certaines personnes, s’improvisant expertes en art, y trouvent un raisonnement évident là dedans. C’est différent des Merda d’artista de Piero Manzoni où nous pouvons y trouver un cheminement en rapport avec l’être humain, que tout ce qui existe sur terre pouvait se transformer en merde, mais la provocation liée au sexe et à son utilisation, cela est gênant dès lors que c'est tendancieux. Et le deuxième aspect, c’est le non-fini. Un travail non abouti est un travail bâclé. L’œuvre doit être de qualité car même dans un monochrome, avec quatorze couches de peinture, où s'y distingue le relief, la minutie du travail, nous ressentons ce travail abouti. Mais par contre, même si je n’aime pas, je ferais tout pour que l’artiste puisse continuer à exprimer son art car nous avons aussi un rôle de transmetteur.

 

 

 

Ouvrir une galerie d’art en plein de cœur de Toulon est une initiative à la fois passionnante et risquée. Pourquoi avoir choisi d’implanter le projet LISA ici ?

Parce que c’est une question d’opportunité, une question d’histoire. La délocalisation du SMAC Festival à Toulon en 2013, ma rencontre avec Jacques Mikaélian qui m’a proposé de m’investir dans la Rue Sémard, que la Ville de Toulon ait mis en place les moyens, les dispositions nécessaires avec  VAD (Var Aménagement Développement), acteur important, pour permettre aux exploitants de cette rue d’intégrer cette rénovation urbaine, avec toutes  les difficultés que nous connaissons, mais avec une volonté forte car nous souhaitons que ce quartier devienne le quartier des arts. La preuve de cet élan a été donné avec la Place du Globe et la présence de la galerie Espace Création ou du cabinet de curiosité L’Axolotl. Mettre à disposition des visiteurs et des Toulonnais, une petite carte avec ce  "parcours des arts" afin de visiter ces lieux  quand bon leur semble, venir faire ce cheminement, tel qu’on essaye de le provoquer par rapport au SMAC Festival. Donc un défi, économique, un défi artistique, un défi personnel et puis voilà, du plaisir, du plaisir, du plaisir.

 

En quoi ta galerie se démarquera-t-elle des autres galeries toulonnaises ?

De part son originalité dans les différents modes de fonctionnement. Premièrement, la Galerie Lisa est le prolongement du SMAC Festival. Nous y proposerons des œuvres de petits formats encadrées entre 50 et 500€. Puis, les conditions de présentation de ces petits formats, des bacs en cartons recyclées, permettront d’exposer un millier d’œuvres et une trentaine d’artistes en un seul lieu. Ensuite, tous les deux mois, un artiste accrochera des grands formats sur les murs internes. Là, par contre, les prix ne seront pas plafonnés. Autre point, la présence de corner réservés à l’éco-design et à la sculpture. L’éco-design, ce sont ces choses destinées à la benne et qui sont transformées en pièces artistiques. Attention,  on ne parle pas d’œuvres d’art mais de pièces artistique, mais bon, je reviens toujours à Duchamp, quand il exposa l’urinoir inversé, la roue de bicyclette ou le présentoir à bouteilles, c’était aussi une forme d’éco-design dans les années 20.

 

Une forme de recylage donc, ne pourrait-on pas lancer l’idée de recycler les bidets  dont plus personne ne veut ?

Bonne idée, tiens je pense confier cela à un artiste. Un bidet customisé peut être une bonne idée d’éco-design. Ensuite, cinquième point important: la présence d'une zone de dépôt-vente réservée aux particuliers qui souhaitent vendre les œuvres qu'ils ne veulent plus conserver, avec facture et certificat d’authenticité bien sûr ! La sixième activité est la création d'un site internet marchand dans lequel toutes les œuvres présentées dans la galerie seront mise en vente en ligne, histoire d’externaliser l’activité de la galerie et de toucher un public national, européen, voire international ! Autre forme d’externalisation,  je vais demander à des artistes de me prêter des œuvres grand format ainsi que des chevalets afin de créer des galeries éphémères  ex situ. Aussi, à l’occasion de manifestations, de soirées ou de mariages, nous pourrons transformer un lieu en galerie éphémère et les tableaux seront bien sûr toujours en vente à  ce moment-là. Nous pouvons aussi redécorer un intérieur chez un particulier, bref, ce qui compte, c’est que l’art sorte de la galerie et que tout un chacun puisse bénéficier, l’espace d’un instant, d’une galerie chez soi ou dans son entreprise. Autre activité, la galerie sera disponible à la location le soir de 19h30 jusqu’à 23h.  Les lieux, qui peuvent recevoir cinquante personnes, seront mis à disposition d'un particulier, d'une entreprise ou à une profession. Cette activité permettra de s’approprier la galerie le soir et de continuer l’activité de vente durant ce temps-là. Au ce sujet, nous avons déjà des réservations ! Enfin, en plus de l'activité de la Galerie Lisa, il y aura un autre local, toujours dans la Rue Pierre Sémard, loué à la quinzaine à des artistes et donc, dédié à des expositions temporaires.

 Jean-François Ruiz vous présente les bacs en cartons recyclés qui recevront les œuvres de petits formats.

Jean-François Ruiz vous présente les bacs en cartons recyclés qui recevront les œuvres de petits formats.

Comment définirais-tu l’art contemporain ou l’activité liée à l’art contemporain dans le Var ?

Je pense que l’ouverture à l’art contemporain dépend d’une volonté politique. Chaque municipalité en a sa propre vision. Je pense que les pouvoirs publics devraient investir les lieux visibles de tous, comme les carrefours giratoires, par des artistes, plutôt que d’y installer les traditionnelles encres de marines. Des œuvres artistiques tourneraient tous les ans ou tous les deux ans de manière à que chaque personne qui passent tout le temps devant le même carrefour est l’impression de découvrir un nouvel artiste ! Et des artistes contemporains bien sûr car il faut acheter des œuvres d’artistes quand ils sont vivants et ne pas attendre qu’ils soient morts !

 

Y’a-t-il un artiste varois que tu suis particulièrement ?

Non, pas particulièrement… Il y en a un  que je suis depuis 20 ans, c’est Bruno Vigoroso. J’avais découvert son travail sur  la série des poissons et cela m’a passionné. D’ailleurs, je vais l’exposer dans la Galerie LISA. Un autre artiste, qui n’est pas vraiment varois car il est originaire de Strasbourg,  mais qui me plaît beaucoup, c’est Monsieur Z. Il est arrivé, à travers sa réussite artistique, à remettre l’illustration au goût du jour pour en faire quelque chose de vraiment important et vivant, vis-à-vis des personnes envers qui il s’adresse. Et puis aussi mon ami Franck Cascalès, que j’affectionne particulièrement.

 

Est-ce que tu fréquentes les galeries et les autres lieux culturels varois ?

Bien sûr, c’est obligatoire ! C’est quand même quelque chose de nouveau pour moi, car je regardais cela d’une certaine manière et que je préférais le confort des galeries virtuelles. Mais cela me permet d’aller à la rencontre des artistes. Cependant, je fréquente aussi bien la Villa Tamaris Pacha, le Musée d’Art ou l’Hôtel des Arts, que des petits galeries comme La Porte Étroite ou la galerie Espace Castillon -où je salue le travail d’Arlette, sa directrice qui a permis avec ses moyens de rendre l’art accessible à tous avec beaucoup depassion – c’est quelque chose qui fait partie du cheminement traditionnel obligatoire.

 

Tu as besoin de faire connaitre ton projets mais aussi de rencontrer les autres acteurs de la vie artistique.

Oui c’est cela mais je dois avouer que les acteurs culturels de Toulon et du département me voient arriver avec un certain étonnement, car ils me perçoivent comme un faiseur, un art activiste, comme quelqu’un m’a nommé un jour, et tant mieux ! Je rappelle que je n’ai pas un parcours traditionnel, j’ai fait un DESS de communication ainsi une licence de management de projet artistique il y a deux ans. Mais je n’ai pas fait d’école d’art, ainsi que bon nombres de collectionneurs mais qui s'y sont intéresser à différents moments de leurs vies. Et ce qui importe, c’est d’aimer et d’accompagner.

Y-a-t-il un galeriste ou un collectionneur qui t’inspire ? As-tu une référence ?

J'aime bien la Galerie Pluskwa à Marseille. Sinon, je suis en admiration totale devant les grands collectionneurs et mécènes que sont François Pinault et Bernard Arnault. En 2014, j’ai visité l'exposition ArtLovers à Monaco qui présentait une partie de la collection de François Pinault. Y étaient exposés des œuvres de très grande qualité et le fait qu’une partie de sa collection soit mise à la disposition du grand public , j’ai pris une vraie claque ! Pour moi, ce sont des gens qui ont une vraie valeur. Que ces collectionneurs ouvrent leurs collections alors que c'est le rôle premier des pouvoirs publics, je trouve cela formidable.

Les futurs locaux de la Galerie Lisa...qui a vraiment besoin de votre contribution!

Les futurs locaux de la Galerie Lisa…qui a vraiment besoin de votre contribution!

Comment sélectionneras-tu les artistes qui seront exposés ?

Les artistes qui auront le mieux vendus au SMAC ! Succès public, succès assuré. J’ai choisi entre trente et quarante artistes dans ceux qui ont bien vendus durant les quatre dernières années ainsi que quelques artistes pour qui j’ai eu un vrai coup de cœur.

 

Comment vois-tu le vernissage de l’exposition inaugurale ?

En plusieurs fois ! Un vernissage avec les politiques, les acteurs économiques, un vernissage pour les amis…et d’autres !

 

Pour l’occasion, Bandol ou Côtes du Rhône ?

Côtes du Rhône

 

Pour finir, comment imagines-tu la galerie dans 5 ans ?

Plusieurs ! J’imagine que quelqu’un va venir en disant que mon concept lui plaît, qu’il a de l’argent à investir, et qu’on  pourrait ouvrir d’autres galeries semblables à Hyères, à Cannes, à Aix-en-Provence…Plein de "little"  Lisa ! Love IS Art !

 

Le mercredi 15 juin, Jean-François donne rendez-vous à ses premiers contributeurs afin de leur faire découvrir les lieux qui accueilleront les artistes et les visiteurs de la Galerie Lisa. Rendez-vous à partir de 19h au 23, Rue Pierre Sémard à Toulon !

Et pour plus d'informations, retrouvez le projet de la Galerie Lisa sur la page Facebook.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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